Section 127

Ainsi parle l’Esprit à l’Église :

1

A. C’est la volonté du Seigneur qu’un centre hospitalier, lieu de refuge et d’assistance pour les malades et les affligés, soit fondé par l’Église, à Independence, Missouri, comme mon serviteur Joseph Smith vous l’a déjà déclaré.

B. Ce projet doit être exécuté dès qu’on le pourra et sans retard superflu.

C. L’Évêque-Président et ses conseillers et l’Épiscopat du Pieu d’Independence doivent se concerter pour l’emplacement et la fondation de ce centre.

2

A. Il convient aussi que ceux-ci soient aidés par les avis et les conseils de l’un de mes serviteurs qui s’est familiarisé avec les lois régissant la santé publique et la pratique de la médecine et qui puisse en prendre la direction lorsque cette institution sera établie.

B. Il est conforme aux instructions données à mon serviteur Joseph Smith que mon serviteur Joseph Luff, qui s’est appliqué à l’étude de la médecine et qui se prépare à être utile dans ce domaine, soit associé à ce centre hospitalier en tant que directeur médical et comme docteur pour l’Église et qu’on lui confie ces fonctions ;

C. pour qu’il puisse aider ceux qui recherchent l’aide de cette institution de l’Église, dans ses responsabilités spirituelles et dans sa vocation de médecin,

D. avec ceux qui parfois peuvent être appelés pour l’imposition des mains sur les affligés et les malades, là où ils pourront être mis à l’abri des influences et milieux défavorables à l’exercice de la vraie foi en vue de la guérison des malades.

E. Mon serviteur Joseph Luff peut accomplir cette œuvre et exercer son apostolat.

3

Il y a également le besoin de créer un foyer pour les enfants ; et les efforts des Filles de Sion devraient être approuvés et menés à leur terme, aussitôt que cela sera compatible avec les besoins de l’œuvre de l’Église dans d’autres domaines.

4

A. Il ne faut pas s’endetter pour fonder le centre hospitalier et le foyer pour enfants, ni envisager de construire dès le début des bâtiments trop onéreux.

B. Ceux à qui ce travail sera confié devront montrer suffisamment de sagesse pour que le travail soit accompli selon les intentions et les buts auxquels il est destiné.

5

A. Il est indispensable d’envoyer une ou plusieurs personnes dans les Iles des Mars du Sud. Les raz de marée ont éprouvé la foi de nombreux Saints dans ces régions éloignées.

B. Il faut leur rendre visite, les réconforter et les encourager.

C. Il faut envoyer une personne d’expérience et qui connaît bien la situation, accompagnée de quelqu’un qui sera préparé, le cas échéant, pour un séjour de plusieurs années dans la mission de ces îles.

D. Mon serviteur Joseph F. Burton, bien qu’il soit âgé, sera un officier et un représentant efficace de la foi et s’il est accompagné d’une autre personne, on pourra lui confier cette mission délicate.

6

C’est la volonté du Seigneur que la mission en Utah et dans l’Ouest soit poursuivie et il faudra y envoyer et y maintenir des représentants convenables de l’Église selon les conditions existant actuellement. Il est indispensable que l’Église ait des représentants adéquats dans ces régions.

7

A. Comme les Saints ont été antérieurement instruits au sujet du rassemblement, ils sont une fois de plus avertis que ce rassemblement doit être dépourvu de toute hâte et soigneusement préparé.

B. Et ceci doit être accompli conformément à la révélation donnée à L’Église sur les bords de la Fishing River et selon les conseils et les avis des anciens de l’Église, auxquels il appartient de conseiller et d’aviser les Saints.

C. Tout esprit de spéculation, toute manifestation de cupidité ne sont pas dignes des Saints et des officiers de l’Église et seront évités. Ils portent les marques du mal.

D. On doit être attentif aux avertissements de ceux qui parfois prêchent et écrivent sur le rassemblement, afin d’enlever tout égoïsme du cœur des Saints et surtout chez ceux qui ont la charge de l’Église et de son administration partout dans le monde.

8

A. Dans la mesure où un malentendu s’est produit, en ce qui concerne l’interprétation d’une révélation donnée à mon serviteur Joseph Smith, pour savoir qui présidera dans le cas où mon serviteur sera rappelé à moi ou s’il transgresse la loi,

B. Il est proclamé ici que si mon serviteur, qui préside actuellement l’Église, est écarté soit par sa mort ou par ses transgressions ; Frederick M. Smith, s’il demeure fidèle et ferme, sera choisi selon les révélations qui ont été données à l’Église jusqu’à maintenant et qui concerne la prêtrise.

C. Si mon serviteur Frederick M. Smith se révèle instable et infidèle, une autre personne pourra être choisie selon la loi qui a déjà été donnée.

Independence, Missouri

le 14 avril 1906.