Section 132

J’ai accordé ma considération la plus pieuse et la plus attentive à la question du choix d’un successeur à l’Évêque E.L. Kelley comme Évêque-Président.

1

Je suis donc à présent préparé à dire que la voix de l’Esprit m’a fait savoir que l’Évêque E.L. Kelley doit être libéré des responsabilités d’Évêque-Président, bien qu’il puisse rester évêque voyageur et donner ses conseils et son avis sur la loi régissant les choses temporelles, en accord avec son successeur et avec la Présidence.

2

Que Benjamin R. McGuire soit désigné et ordonné comme Évêque-Président de l’Église et que deux frères soient désignés comme ses conseillers ; l’un d’entre eux sera choisi par lui et approuvé par la conférence et l’autre sera l’Évêque James F. Keir.

3

A. J’avertis l’Église et en particulier ceux du sacerdoce, comme nous nous trouvons au seuil de l’ère de l’accélération des évènements, il faut absolument que la confiance soit accordée aux hommes de l’Église qui ont été choisis pour des postes impliquant une grande responsabilité ;

B. et tous doivent consacrer leurs talents, leurs dons et leurs biens à la poursuite de la grande œuvre qui nous a été confiée.

4

Partout se manifeste le besoin d’une grande activité et il est essentiel, pour accomplir notre œuvre, que règne une collaboration fraternelle dans notre service envers les hommes ainsi qu’une consécration dévouée à Dieu et à son œuvre.

Votre serviteur,
Frederick M. Smith

Independence, Missouri,
le 5 avril 1916.