Section 149A

Ayant fait des besoins de l’Église l’objet de mes sincères prières alors que le document qui est maintenant la section 149 était examiné par les conseils, les assemblées et les ordres, je suis devenu conscient qu’une instruction supplémentaire devenait nécessaire pour l’Église. En conséquence je fus réveillé à une heure très matinale le 4 avril et, motivé par l’Esprit du Seigneur, j’ai préparé le document suivant comme directive supplémentaire en relation avec les affaires déjà considérées et se référant au travail de l’évêque et à la construction du Temple.

Aux conseils, Assemblées et Ordres de l’Église :

1

Rien de ce qui est contenu dans le document du 1er avril n’est en contradiction avec le travail de l’évêque. Au contraire, il le reconnaît comme « une annexe nécessaire appartenant à la grande-prêtrise » ( Doctrine et Alliances 83 :5). Le terme le plus accentué est celui de “nécessaire”. L’instruction donnée dans le livre des Doctrine et Alliances 128 :2,3 et 129 :8 est encore valide à titre indicatif pour l’Église mais le travail auquel elle se réfère doit être exécuté sous la direction générale de ceux qui assument légitimement la responsabilité du travail en tant que Présidence dans toute juridiction de l’Église.

2

Ceci signifie en plus que l’évêque, une fois désigné, sera reconnu à sa place légale comme évêque ayant son propre droit de mettre en œuvre, avec les autorités locales, les programmes qui selon la loi sont nécessaires à l’exercice de son ministère, étant lui-même responsable de ses affaires devant la conférence locale de la juridiction.

3

En suivant l’interprétation du rôle de l’évêque, il est nécessaire de comprendre que son soutien aux programmes sera demandé par les officiers administratifs, par voie de consultation au moment de leur rédaction, et une fois acceptés, ils seront administrés en conformité avec cet accord et avec les budgets qui s’y rapportent. Il est bien entendu que ceux qui se trouvent dans l’administration donneront des directives générales et seront pleinement informés quand à la progression des programmes.

4

Il est de plus entendu que, dans le cas d’un différend, la voie d’appel appropriée est l’officier administratif compétent dans la juridiction en question et le dernier recours sera la Première Présidence.

5

En donnant une explication au terme « surplus » en ce qui concerne la construction du Temple, afin que personne ne se voie refuser la possibilité de participer, dans toute la mesure du possible, ce terme doit être interprété dans son sens le plus large, se rapportant à des fonds disponibles pour des fins spéciales, provenant des dîmes et des offrandes des Saints, si les besoins budgétaires de l’Église sont satisfaits, ainsi que les fonds qui sont consacrés comme surplus dans le sens le plus restreint du terme.

6

Il faut aussi souligner que les règles déterminant la pleine utilisation du Temple restent à être révélées mais qu’il n’y a aucune disposition pour la célébration de rites secrets à présent ou dans l’avenir, cependant il y aura des dispositions pour l’instruction dont la connaissance sera nécessairement restreinte à des catégories particulières, comme les grands-prêtres, les patriarches, les évêques, les soixante-dix, les anciens, la prêtrise d’Aaron et ainsi de suite.


En dehors de ces instructions plus spécifiques, je suis très heureux de pouvoir exprimer ma profonde satisfaction pour votre dévotion rendue évidente par votre appui du travail confié à tous. Soyez fidèles et diligents et les bénédictions de Dieu vous seront abondamment concédées.

Votre serviteur dans le Christ,
W. Wallace Smith
Président de l’Église

Independence, Missouri
le 5 avril 1968.